mercredi 2 mai

Arrivée à Bandol à 20h20 après 4h de route. Pendant le trajet, première mi-temps paisible puis pause à Montelimar, grave erreur !!! 2eme mi-temps : vengeance sur les m&m's et cacahuètes grillées! Pendant la bagarre, Pierre Louis nous fait remarquer qu'on roule sur la bande d'arrêt d'urgence!

Découverte du bateau : magnifique! On s'installe, distribution de chambres, puis on se prépare pour aller manger. Là, pierre-Louis veut faire semblant de tomber dans l'eau et réussit brillamment puisqu'il tombe réellement tout habillé dedans! On le sort, on le sèche, bref, on est en retard pour le Resto! Heureusement, pas de mal à part le téléphone.

Resto Le Bistro où majoritairement nous optons pour les moules: Grosse déception, elles ne sont pas bonnes, du coup personne ne prend de dessert, mauvaise adresse.

On rentre, on s'installe et dodo pour un reveil demain prévu à 7h: Inventaire, courses et départ prévu à 14h. Malheureusement pas pour la Corse tout de suite car avis de coup de vent au large, nous irons donc d'abord en direction de porquerolles.


jeudi 3 mai

Levé 7h et départ immédiat pour un p'tit dej sur le port au soleil... Puis une équipe s'occcupe de l'inventaire du bateau et l'autre des courses. Après 2h de courses et 500€ dépensés, retour au bateau. Déjeuner sur le bateau en 2 services (car j'ai emmené Pierre Louis au centre commercial pour prendre un téléphone de dépannage et acheter du riz pour tenter la récupération du sien!).

Puis départ à 15h, cap sur Porquerolles. Traversée pour la Corse impossible en raison des mauvaises conditions climatiques (vent). Après 5h30 de navigation, arrivée au port de Porquerolles à 20h30. 1er malade à bord : Claire. On a vu également des dauphins à moins d'1 mètre du bateau, c'était trop chouette !

Une bonne douche à Porquerolles, puis un apéro et un dîner pique-nique et au lit à minuit.

Demain matin, nous partons pour la Corse, les vents ne nous mènerons dans un premier temps qu'à Propriano.


vendredi 4 mai

Après un bon petit dej frais et réparation du mat de la grand voile, départ de Porquerolles à 10h30. On a très vite du passer au moteur par manque de vent. Puis le vent s'est levé en début de soirée, on a pu hisser les voiles vers 19h. L'après-midi a été longue, comme l'ensemble du trajet pour 3 personnes en particulier : Claire, Alexis et Pierre ont été malades... La nuit à donc été compliquée car 3 personnes sur le flan dont une experte, difficile de tenir des quarts. Finalement très peu ont dormi... ou 1h par ci par là... Claire a dormi par terre dans le carré tout l'après-midi du départ, relevée 2-3h le soir puis rebelote dans le carré jusqu'à 6h15. Nuit bien mouvementée: du vent, de la houle...puis à partir de 4h plus rien...que de la houle, on a du continuer au moteur jusqu'à Propriano. Alexis et Pierre ont été sur le flan toute la nuit et toute la journée du samedi. Claire s'est bien remise samedi matin. Arrivée à Propriano à 16h le 5/05 après avoir repêché un gant de Jean-Pierre, une casquette d'Alexis et un Kayak gonflable d'un Corse qui s'était envolé ! 29h de traversée. L'appareillage a été compliqué à cause du vent, on a malheureusement heurté et abîmé un bateau voisin, rien de très grave. Une bonne douche, un bon apéro, une bonne bouffe, une bonne balade sur le port et tout le monde au lit à 10h15, on est éclatés!

Demain levé prévu vers 7h pour un départ à 9h pour Bonifacio. Peu de vent prévu sur les prochains jours.


dimanche 6 mai

Départ 9h15 de Propriano, direction Bonifacio. Pas de houle et malheureusement, pas de vent non plus... on essaie de hisser les voiles, mais on n'avance pas, on abandonne et on y va au moteur. On remet les voiles qu'au bout de quelques heures, ce qui nous permet de manger en route la bonne salade de riz que nous avions préparé le matin. Arrivée Bonifacio à 17h30. On nous donne un superbe emplacement au port. On va faire une balade jusqu'en haut de la ville et visite des forts, c'est magnifique. Puis on redescend tranquillement vers le bateau pour prendre l'apéro. Certains forcent un peu sur le rhum arrangé "façon Jean-Pierre", on passe un bon moment avec beaucoup de fous rires. Après le repas, certains vont de nouveau marcher un peu, d'autres restent au bateau pour se coucher plus tôt.

Demain, on envisage de partir vers 10h et de faire un mouillage forain pour passer la nuit.


lundi 7 mai

Après quelques menues réparations sur la bateau, nous quittons Bonifacio a 10h30, direction les îles Lavezzi. Nous sommes à la voile, le vent est régulier. Nous trouvons une place au milieu des rochers pour mouiller et déjeuner au milieu d'une eau magnifique, d'un bleu à couper le souffle.

Puis nous levons l'encre vers 13h30, l'objectif est de mouiller à l'abri dans l'anse de Campomoro pour dormir ce soir.

Une mer avec peu de houle, et des vents d'ouest de 10-15 noeuds réguliers toutes la journée, on a pu tirer des bords et avoir une vraie glisse.

Vers 18h, on commence tranquillement à préparer à manger car l'arrivée est prévue tardive et de nuit. Apéro au moteur à 20h. Arrivée a 21h40, première expérience de mouillage de nuit. On n'y voit rien, à la lampe on cherche et devine les autres bateaux au mouillage et surtout ceux qui sont amarrés de façon permanente car ils ne sont pas éclairés... Nous trouvons une place rapidement, jettons l'encre puis brans le bas de combat pour préparer les canards confits et pommes de terre sautées ! Après dîner et vaisselle, un bon fou rire lors du préparatif pour aller dormir (Jean-Pierre fait son lit, Jean-Pierre nous montre ses muscles, Patrick range la chambre, Patrick s'enferme dans la chambre...!) et tout le monde au lit vers minuit.


mardi 8 mai

C'est l'anniversaire de Jean et de Pierre aujourd'hui et on leur a acheté un petit cadeau !

Cadeau offert au petit dej. Les dauphins viennent manger et s'approche des bateaux au mouillage, c'est magique. On essaie de les prendre en photo, mais ce n'est pas facile. On est très surpris par le fait qu'ils approchent des bateaux alors qu'on est au mouillage.

Départ 8h pour la baie d'Ajaccio. À la voile avec un vent de 6 noeuds, nous sommes arrivés à Vecchiu pour le mouillage pour le repas de midi. Puis nous sommes repartis à 15h toujours à la voile avec un vent de 7 noeuds. Arrivée à Ajaccio à 16h30, amarrage impeccable puis courses. Apéro à 18h30, et là on se rend compte qu'il faut retourner en course demain, on a trop pris à l'apéro (juste 2 saucissons, 2 sacs de chips, 1 bouteille de rhum complète..eh oui quand même !) Après une dernière goutte de prune, chacun essaie tant bien que mal de retrouver sa couchette vers 22h... eh oui la marine nationale à bien perdu d'alllure !

Demain départ prévu vers 9h pour les îles sanguinaires aaarrrgh !


mercredi 9 mai

Retour en courses à faire! Alexis, Claire et Pierre-Louis se dévouent, au retour, petit stage sur le marché pour ramener de la charcuterie Corse. Puis, départ tranquille pour les îles sanguinaires à 10h30. On pensait mouiller aux îles sanguinaires pour manger à midi, mais finalement petit dej tardif, personne n'avait faim. On a donc continué notre route à la voile, pensant nous arrêter à la plage Saint Antoine mais vent et houle croisée donc intenable et surtout désagréable pour déjeuner. Nous sommes donc repartis, décidant d'aller à Cargese directement. Certains ont mange en route (ont vidé le frigo fromage, maquereaux... pour le goûter). Arrivée au magnifique petit port de Cargese à 16h. Nous sommes alors partis en courses tout en haut de la ville, belle petite marche avec une vue magnifique. Retour au bateau vers 18h30, apéro, dîner, rigolades et au lit !

Demain, direction Girolata.


jeudi 10 mai

Après un bon petit dej et une bonne douche, on repart à 9h30 sous un soleil magnifique en direction de Girolata. Ce n'est pas le meilleur temps, pas de vent et bonne houle. On est donc en grande partie au moteur. On a trouvé un super mouillage à l'abri, dans l'anse de Turghio. On a même un nid d'aigles pêcheurs dans une roche au-dessus. Vraiment un agréable moment, dans un cadre magnifique avec un soleil dominant. Nous repartons à 13h30, on fait un peu de cabotage le long des calanques de Piana puis nous traversons pour rejoindre Girolata et se mettre au mouillage. Nous arrivons à 16h dans cette petite baie authentique, naturelle, avec mouillage obligatoire (pas de port). Les vaches sur la plages, accueil par les chiens également. Nous gonflons l'annexe pour énoncer le bord. Et après être montés en haut du village, nous redescendons boire une petite bière au bord de l'eau.

Retour au bateau vers 19h et nous renouvelons l'apéro. Pierre-Louis, Pierre et Jean-Claude se sont baignés, l'eau doit être à 17°, avec piqures de méduse en prime. Puis planteurs pour tout le monde. Jean-Pierre nous prépare ensuite les escalopes à la crème et à l'échalote, avec des pâtes. Puis le repas bien arrosé se termine avec une petite prune. Certains n'en ressortent pas indemnes !


vendredi 11 mai

Nous devons repartir plus tôt en raison de la météo annoncée sur la route du retour. Nous repartons donc vers 12h, pour être en mesure d'arriver à Bandol avant 18h.

Nous repartons de Girolata à 9h30, cap en direction d'Elbo, petite crique ou nous souhaitons mouiller pour le repas de midi avant de repartir pour le continent. Il y a un vent plutôt fort, jusqu'à 20 noeuds, et une bonne houle, nous arrivons dans la baie d'Elbo à 11h. Le temps de préparer à manger, un petit apéro, puis une sieste dans cet endroit sauvage et une fois de plus magnifique où nous sommes quasi seuls. Nous repartons à 14h, cap sur Porqueroles. Il y a suffisamment de vent pour faire à priori la traversée à la voile. Effectivement, des vents de 10 à 16 noeuds et une houle assez forte qui fait que le bateau tangue bien fort par moment.

La nuit se passe bien, pas de malade cette fois-ci et tout le monde a donc pu vivre les quarts. Nous croisons quelques bateau, et un voilier nous a même rattrapé et doublé correctement! Nous avons été accompagnés à plusieurs reprises par des dauphins, c'était génial !


samedi 12 mai

À 8h, le vent est tombé et nous ne sommes pas bien orienté (nous avons du mettre le cap sur St Tropez pour gagner du vent), on décide de remettre le moteur car nous devons passer à Porquerolles pour faire le plein (station fermée à Bandol). Puis un bon petit dej tous ensemble. L'idée serait ensuite d'aller déjeuner au mouillage à la plage d'argent. Nous devons être rentrés au port de Bandol pour 18h.

Nous arrivons à 11h au port de porquerolles pour faire le plein puis allons mouiller à la plage d'argent pour le déjeuner.

Départ 13h30 pour Bandol, une bonne partie à la voile, le temps est calme, pas de houle, 6 noeuds de vent, 4 noeuds de vitesse. On arrive à 18h30 et on file à la douche! Enfin, après 48h sans toucher terre, et 22h de traversée.

Ce soir un bon resto pour fêter ça! On est tombé sur une super adresse, un resto divin. Retour au bateau vers 22h30, une petite prune ou un rhum et au lit.


dimanche 13 mai

C'est le grand retour, rangement du bateau, on fait les bagages, on va petit dej dans une brasserie du port, puis on charge les voitures sous une pluie battante.

Un retour bien compliqué, 9h15 pour faire 490 km... départ 10h30, arrivée Chalon à 20h45, crevés mais avec des belles images et des souvenirs plein la tête. Et on a quand même fait une pause nougat à Montelimar!

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Récit de Claire

Le Casting d'une croisière réussie sur les marches du festival de Cannes.


On peut remercier:


Jean Paveglio notre capitaine pour une préparation et une organisation particulièrement réussies sans oublier quelques scènes d'émotion dans la séquence Quo Vadis contre Kiriacoulis.

Pierre Louis Favero capitaine en second qui nous a démontré qu'il ne reculait devant rien sans avoir peur de se mouiller.

Claire Borey pour la touche féminine dans ce monde de brutes et les sensations fortes dans les slaloms routiers.

Pierre Ferrey pour ses dons de singe grimpeur sans oublier ses cascades dans la descente au carré (même pas mal).

Jean-Pierre Vitton (dans le rôle d'Alfred) pour ses connaissances et ses analyses fines du contenu des assiettes du restaurant de bord (ce qui n'a pas perturbé nos habitudes alimentaires suicidaires).

Jean-Claude Dufour pour sa zen attitude "c'est pas faux" et ses capacités à détecter le moindre fragment de nourriture dans un bateau aux équipements et trappes multiples (et avec Patrick qui s'amuse à brouiller les pistes).

Alexis Pachot dans le rôle du chercheur (et perdeur) de casquettes avec ces tee-shirts qui attirent les festivaliers (pas ceux de Cannes).

Patrick Gueugnon (Audiard peut se cacher avec ses dialogues) qui a su ponctuer les scènes par ses textes "tellement vrais". On lui doit également un déferlement de couleurs et de goûts (sucrés) avec ses "roudoudous" et un changement radical dans les habitudes alimentaires de ses équipiers (cornichons et mayonnaise à tous les étages).

Vidéo 1

Vidéo 2